Ce « Geste éco-citoyen » est rédigé par les étudiants de l’Ig2e, en collaboration avec le pôle développement durable de la Direction du Patrimoine de l’Université.
Une façon ludique de faire découvrir chaque mois des gestes simples permettant d’entrer facilement dans une démarche éco-citoyenne.
Chaque jour, l’aspect visuel des paysages est compromis par l’ensemble des infrastructures et des pancartes publicitaires qui constituent notre ville. Ensemble par des gestes simples, nous pouvons limiter ce constat et ainsi améliorer l’aspect visuel de ce qui nous entoure.
La pollution visuelle est l'ensemble des dégradations infligées au paysage. Dans notre quotidien, nous sommes confrontés tous les jours à cette pollution. Ainsi, l’ensemble du réseau routier, les lignes haute tension, les déchets, l’affichage publicitaire, les industries et bien d’autres, détériorent le paysage qui s’offre à nous.
La politique de prévention des déchets qui a lieu depuis plusieurs années, a permis de réduire leur présence dans l’environnement et ainsi de diminuer leur impact sur la pollution visuelle. Cependant, en ce qui concerne les infrastructures et la publicité peu d’actions ont été mises en place jusqu’à présent. Afin d’encadrer cette pollution, différentes solutions sont envisageables telles qu’une meilleure intégration des infrastructures au paysage ou la réalisation d’enquêtes publiques pour la réalisation des chantiers importants.
Bien que nous soyons habitués à voir toutes ces affiches publicitaires, certaines peuvent s’avérer choquantes pour nous mais également pour les enfants qui visionnent eux aussi ces images. Afin de pousser à la consommation, certaines publicités n’hésitent pas à exposer sur la voie publique des images indécentes.
Afin de diminuer l’impact des panneaux publicitaires, une loi, entrée en vigueur le 13 juillet 2015, interdit leur implantation dans les villes de moins de 10 000 habitants. Depuis, seuls les monuments historiques, les produits du terroir et les manifestations culturelles pourront y être annoncés. Chaque afficheur s’expose désormais à une amende de 7 500 euros.
La ville de Villeurbanne a décidé de s’inscrire dans cette démarche depuis quelques années, en intégrant de façon plus harmonieuse les pancartes publicitaires. Pour cela, depuis 2011, toutes les enseignes publicitaires de la ville ont été recensées et les propriétaires de celles dépassant 12m² sont surtaxés.
Dans ce sens, la ville de Grenoble est un exemple puisqu’elle est la première grande ville européenne à avoir banni les panneaux publicitaires de ces rues. Cette démarche, initiée par la nouvelle mairie, a débuté en janvier 2015. S’en aller si loin dans la démarche, d’autres villes sont également précurseurs, à l’instar de la ville de Bordeaux. Effectivement, la ville s’est engagée à diminuer la pollution visuelle, notamment en limitant la taille des panneaux publicitaires à 8m², à partir de juillet 2015.
De manière individuelle :
De manière collective :